Noe Cuyala

Raconte-nous comment tu as débuté le wing foil. 

C’était pendant l’été 2020 que j’ai découvert et essayé la wing. Je faisais de la planche à voile à cette époque et j’allais tous les jours naviguer sur le même spot, à Figari en Corse. Il y a une école de kite là-bas (Eole Figari) qui louait aussi des wings, alors un jour j’ai demandé à mon père d’essayer. J’ai tout de suite accroché avec ce sport.

Que fais-tu avant d’aller à l’eau ?

Rien de très spécial, je monte mon foil, gonfle ma wing et c’est parti ! En général, je navigue avec des amis alors on discute un peu de ce que on veut faire pendant cette session, ou des nouveaux tricks par exemple. Il m’arrive de m’échauffer mais bon j’y pense rarement.

Raconte-nous ton meilleur souvenir sur l’eau.
J’ai vécu beaucoup de très beaux moments grâce à ce sport mais je pense que le plus beau reste une session à One Eye. Ça a vraiment été magique, la vague était parfaite.

Pire wipeout ?
Sans aucun doute celui de l’été 2022. Ce n’était pas le plus impressionnant mais c’est celui où je me suis fait le plus mal. C’était en Grèce, deux jours avant les championnats d’Europe. Je m’entrainais et j’ai fait un trick que je savais déjà faire et que je ne pensais pas dangereux (le Rad 720). Mais je me suis désaxé pendant ma rotation et j’ai fini dans ma wing. Ça m’a valu une double fracture déplacée du poignet. Au final, rien de bien grave mais j’ai perdu tout mon été.

À qui voudrais-tu dire merci ?

A mes parents tout d’abord car sans eux je ne pourrais pas faire un dixième de tout ce que je fais. Mais aussi à F-ONE et MANERA qui me soutiennent et me permettent de rider avec le meilleur matos possible.

Quelques mots sur tes produits préférés F-ONE.

Mon foil préféré est vraiment le PHANTOM. Je l’aime beaucoup et il passe dans toutes les conditions.