Ismail Adarzane

Une phrase sur les produits que tu utilises.
J’adore la BANDIT, c’est un kite super smooth et très réactif, peu importe que je sois en train de surfer ou freestyler. Je dirais même que c’est certainement le meilleur kite sur le marché.

Comment as-tu commencé le kitesurf ?
Quand tu grandis en surfant dans « la ville du vent » à Essaouira, c’est difficile de ne pas devenir accro au kite. Tout a débuté quand je voyais quelques locaux débarquer sur le spot pour kiter. Ils sautaient, volaient et c’est ce qui m’a donné envie d’essayer. Mais à cette époque, je n’avais pas assez d’argent, donc j’ai motivé et convaincu mon grand frère qui surfait aussi d’acheter du matos pour que l’on puisse apprendre ensemble. Depuis, je n’ai jamais arrêté.

Que fais-tu avant d’aller à l’eau ?
J’écoute du bon son qui me permet de passer en mode shred et qui me motive.

Raconte-nous ton meilleure souvenir de kite.
Il y en a énormément. Mais les meilleurs souvenirs restent les sessions dans le noir, peu importe que ce soit avant le lever du soleil ou après le coucher du soleil. Il y a quelque chose de particulier qui se passe et je ne saurais pas l’expliquer.

Ta pire boite ?
J’étais en SUP dans un solide 3m et mon leash a cassé, seul au pic et assez loin de la plage. Je me souviendrai de ce jour toute ma vie car j’ai bien failli mourir. J’attendais la vague tranquillement quand un énorme set est arrivé. Le premier canard se passe bien, mais j’ai senti que mon leash s’arrachait et en sortant la tête de l’eau, j’ai vu les énormes vagues qui m’attendaient. J’ai pris le reste de la série dans la figure et j’ai du ramer fort dans le courant pour m’en sortir. J’étais à bout de souffle. La première chose que j’ai faite en rejoignant la plage a été de remercier Dieu.

Qui aimerais-tu remercier ?
Toute la famille F-ONE, qui a cru en moi et m’a donné l’opportunité d’accomplir mes rêves en devenant l’un des meilleurs riders. Et bien sûr, ma femme pour son dévouement à toujours me laisser vivre ma passion et me pousser à être meilleur.