Antoine Auriol

Une phrase sur les produits que tu utilises.
3 mots pour décrire mon matériel : prévisible, facile, performant.

Comment as-tu commencé le kite ?
J’ai fait beaucoup de gymnastique et de trampoline quand j’étais jeune. A 15 ans, j’ai découvert la planche à voile et tout ce qui en découle. Cette discipline, qui nécessite de la rigueur, de la persévérance et de l’humilité, répondait à mon tempérament créatif et fougueux. À 19 ans, j’ai été champion d’Europe junior dans la catégorie planche à voile Mistral Olympique junior. Mais à peu près au même moment, le kitesurf est apparu et j’ai tout de suite accroché parce que c’était un mélange de tous les sports que je pratiquais auparavant.

Que fais-tu avant d’aller à l’eau ?
Je cours sur la plage et je fais des étirements.

Raconte-nous ton meilleur souvenir de kite.
C’était lors d’une excursion en bateau en Nouvelle-Calédonie. Nous sommes allés à Nokanhui, plus loin de L’Île-des-Pins. Nous étions seuls, en train de faire du kitesurf avec des amis dans une eau parfaitement translucide.

Pire wipeout
En Espagne, un jour, pendant une tempête, j’ai été mangé par une vague puis je suis tombé dans mes lignes. Je me suis presque noyé parce que j’étais attaché à mes lignes et attiré de plus en plus profondément. Très effrayant !

À qui voudrais-tu dire merci ?
À mes parents, à la nature et à mes sponsors de m’avoir donné la chance de vivre mon rêve.