Libeccio
2020. Une année particulière. Une année où la vie telle que nous l’avons connue n’existe plus.
Nous sommes heureusement passionnés par l’océan, ce qui signifie que même si nous étions bloqués à la maison sans pouvoir naviguer, nous étions impatients de pouvoir retourner à l’eau et nous sentir libre à nouveau.
Nous n’oublierons jamais ce sentiment, la première fois que nous sommes retournés à l’eau, un sentiment de pure liberté. Aujourd’hui, l’incertitude demeure, mais nous avions plus que jamais besoin de nous retrouver.
Ce ne fut pas le voyage le plus simple à organiser, mais nous avons vécu une expérience unique à bien des égards.
C’était le moment idéal pour redécouvrir ce que voyager signifie vraiment. Cela ne signifie pas nécessairement de prendre l’avion, traverser le monde pour être émerveillé par ce que Mère Nature a à offrir. Choisir de faire un voyage en bateau nous a permis d’être toujours au bon endroit au bon moment. Cela a de nous retrouver entre nous et de nous déconnecter du reste du monde. Nous nous sommes sentis libres. Raphaël aime la Corse, et il était très enthousiaste à l’idée de faire découvrir ce lieu qu’il connaît bien.
Pour la plupart du team, il s’agissait du premier trip post-lockdown.
Mitu Monteiro était en Italie car il attendait un autre bébé. Marcela Witt était coincée en Europe avant la fermeture des frontières et ne pouvait pas rentrer au Brésil. Début juillet, les frontières européennes se sont ouvertes et nous avons décidé de vivre l’aventure avec nos riders en Europe.
En survolant la Corse, nous pouvions déjà deviner le potentiel de l’île. Matt Georges, Paul et Marcela avaient pris le ferry avec un van plein du sol au plafond de matériel. Nous avions littéralement pris tout le matériel que nous pouvions : des kites, des planches, des wings, des foils. Tout ce dont nous avions besoin pour faire face à toutes les conditions possibles.
Nous nous sommes beaucoup amusés à charger les bateaux avec tout cet équipement.
Le photoshoot est toujours un moment très excitant pour le team. Cette année, avec les événements qui se sont produits, les riders n’ont pas vraiment été impliqués dans le processus de R&D. C’était la première fois qu’ils naviguaient avec les produits finaux.
Nous n’avions pas de temps à perdre, nous avons levé l’ancre.
La premiere navigation etait a couper le souffle
Nous avons jeté l’ancre dans les îles Lavezzi, petite île entre la Corse et la Sardaigne et nous avons eu une session coucher de soleil sur nos kitefoils à couper le souffle.
À ce moment-là, nous savions que ce voyage allait être un vrai bonheur.
La première nuit, le vent s’est levé sans prévenir. Nous avons eu un sommeil assez agité avec le catamaran qui bougeait beaucoup.
Le lendemain matin et tous ceux qui ont suivi, nous avons eu la chance d’admirer le lever du soleil, de piquer une tête et de prendre un bon petit déjeuner pour bien commencer la journée. Nous regardions les prévisions et le capitaine nous emmenait au meilleur endroit pour la journée.
Gréer son kite sur le bateau n’est pas le plus simple, mais il est très gratifiant.
En suivant le catamaran sur nos foils, nous ressentons une réelle liberté, loin des foules de l’été européen. Être sur un bateau nous a permis d’aller sur des spots vides.
Le wingfoil présente plusieurs avantages, et au cours de cette croisière, nous en avons découvert beaucoup. C’est une façon fantastique d’explorer des endroits, vous pouvez aller absolument partout et vous pouvez être sur l’eau en un instant. Nous nous sommes tellement amusés à essayer de nouvelles choses en wingfoil.
Les jours sans vent nous poursuivions les vagues derriere les bateaux de touristes sur nos foils
nous avons passe des heures et des heures a table a discuter
À board d’un bateau, nous n’avons pas beaucoup d’intimité, mais c’était comme si on n’en avait pas besoin.
Nous avions tous été séparés pendant les mois de confinement et ça faisait du bien d’être ensemble.
Pendant que nous attendions le vent, on a joué aux cartes, fait du snorkelling, on a dansé, on a lu, on a ri. On aurait pu penser qu’avec des riders de moins de 30 ans, les téléphones et les écrans auraient été allumés tout le temps où nous ne naviguions pas. Mais ce n’était pas le cas. Nous avons passé des heures et des heures à table, à bavarder.
Nous avons passé quelques jours dans la même baie à l’abri, ce qui nous a permis de naviguer juste à l’extérieur, mais nous permettait de mieux dormir la nuit. Un matin, lorsque les garçons faisaient du snorkellig, ils ont trouvé une énorme quantité de déchets qu’ils ont ramassés et ramenés au bateau pour que nous les jetions lorsque nous serions retournés au bord.
Après 10 jours en mer, nous avons décidé d’aller explorer Bonifacio et la région pour la journée. La Corse est tellement riche en termes de paysages.
Ce jour-là, nous sommes allés voir le plus haut village de la Corse du Sud (1000m d’altitude).
D’énormes arbres bordaient ce vaste lac d’eau claire.
nous avions l'impression d'etre sur la cote Est du Canada
Après un bon déjeuner où nous avons dégusté de l’excellente charcuterie Corse, nous avons visité Bonifacio, cette citadelle du IXe siècle au sommet d’une falaise à couper le souffle. Il y a une ambiance particulière en Corse. C’est difficile à décrire, on peut sentir la fusion entre la France et l’Italie, c’est brut et sauvage. Nous avons ensuite repris le bateau pour traverser la réserve naturelle du détroit de Bonifacio, en direction des îles au nord de la Sardaigne.
Un arrêt rapide sur le chemin pour une bonne session de freestyle avec nos 13m² WTF , nous avons navigué avec le soleil couchant nous offrant la lumière la plus incroyable. Cette nuit-là, nous avons jeté l’ancre dans le lagon le plus bleu que nous n’ayons jamais vu. Le lendemain, nous n’en croyions pas nos yeux car nous pouvions nager les yeux ouverts et voir absolument tout. Le paradis a aussi ses mauvais côtés, Marcela s’est malheureusement fait piquer par une méduse.
Les downwinds avec nos wings et nos foils etaient tout simplement irreels
Quelle belle manière de terminer ce voyage. Rien n’est plus lié à la liberté qu’un voyage en bateau.
En ces temps incertains comme ceux que nous vivons, nous avons eu la chance de partager ces deux semaines ensemble, en profitant des conditions d’un des endroits les plus étonnants d’Europe.
TEAM
marcela witt
mitu monteiro
micka fernandez
liam whaley
maxime chabloz
paul serin
julien salles
MEDIAS
olivier sautet
matt georges
ydwer van der heide