Clément Huot

Comment as-tu commencé le kite et le Big Air ?

Je regardais mon père naviguer en windsurf et un kitesurfeur est venu me voir alors que j’étais dans l’eau pour me demander si tout allait bien. Je me suis alors imaginé être à sa place en train de kiter. J’avais 9 ans. Juste après ça, j’ai demandé à mon père de m’acheter un kite de traction et tout est parti de là, avec des débuts très chaotiques et effrayants. J’ai appris tout seul avec mon père à piloter mon kite sur la plage et je me suis souvent retrouvé dans des situations compliquées car le vent était très fort et je ne contrôlais plus rien. Je tire mes premiers bords presque deux ans plus tard et ma passion ne fera que grandir jusqu’à ne vouloir plus faire que ça !

Que fais-tu avant d’aller à l’eau ?

Un échauffement physique et je checke si mon matos est bien réglé et en bon état pour encaisser ma session de Big Air.

Raconte-nous ton meilleur souvenir de kite.

Avoir sauté de 72m en kite du Cap Fréhel en Bretagne pour poser en douceur quelques secondes plus tard. La vidéo est même passée aux infos locales et nationales !

Pire wipeout ?

Il y en a eu quelques-uns, mais le pire reste celui à Cape Town où je perds 1h de ma vie après un kite loop qui manque de ressource.

A qui voudrais-tu dire merci ?

Mon père et ma mère, sans hésiter.

Une phrase sur ton équipement F-ONE.

Je ne voyage jamais sans la TRIGGER 8m² et la TRAX HRD CARBON 137.