Traversée en solitaire depuis Tahiti jusqu’à Moorea, en wing foil, sans assistance.
Mô Chauvin
Comment as-tu commencé le wing foil ?
J’ai commencé le wing foil grâce à des copains qui m’ont appris. Nous étions en camping sur un ilot, j’avais embarqué ma planche à voile et j’ai découvert ce nouveau sport. J’ai tout de suite accroché !
Que fais-tu avant d’aller à l’eau ?
J’appelle mes amis pour qu’on se retrouve sur le spot !
Raconte-nous ton meilleur souvenir sur l’eau.
Je me souviens de mon premier downwind en Méditerranée. On partait pour une cinquantaine de kilomètres depuis la France pour rejoindre l’Espagne. C’est la première fois que je me retrouvais au milieu de grosses vagues avec un vent assez fort. C’était dingue ! J’ai hâte de recommencer.
Pire wipeout ?
A la maison, sur une vague au récif. Je me suis sévèrement ouvert le visage et en garde aujourd’hui la cicatrice.
À qui voudrais-tu dire merci ?
Mon père qui avait inscrit mon frère à un cours de planche à voile, et mon frère qui n’a jamais voulu y aller et m’a donc laissé sa place.
Quelques mots sur les produits que tu utilises.
J’adore ma SK8 650 avec ma planche ROCKET WING. Ce combo me permet d’atteindre un pur sentiment de liberté en ayant cette facilité à carver, et ça va vite !